Le nouveau Rizukage est de retour...

Kiri a cinq heures du matin. Déjà ses nuages charges de pluies déversent des trombes d’eau sur les habitants du village de la brume. Tout est calme cependant. Seul le crépitement de la pluie sur les toits des habitations perce le silence matinal. Emergeant de tout ces toits comme une baleine au milieu des flots, la tour du Mizukage se dresse imposante et bienveillante. A l’intérieur de celle-ci, dans la partie réservé au Mizukage et à ses hôtes ou ses lieutenants, dors une jeune fille. La nouvelle Mizukage. Son nom : Shizue Asahi. Recouverte par les couettes de son lit son sommeil est profond et plein de rêves doux. Cependant, depuis son enfance, elle se pose toujours la même question et c’est cette interrogation qui perce ses rêves pour y infiltrer des cauchemars. Cette question repose sur cet adolescent maintenant, au regard noir et imperceptible aux sentiments protégés par une armure plus puissante que l’acier, au passe aussi mystérieux et floue que la brume de ce village. Cette question est « Qui est Yuurei ? ». Pour ce qui ne le connaisse pas encore je peux vous dire que vous êtes des chanceux. En effet quand au loin on voit arriver ce jeune garçon on frémit d’angoisse. Bien que son physique attire beaucoup les jeunes filles de Kiri c’est quand on le regarde dans les yeux que l’on comprend que Yuurei est tout sauf un séducteur. Un regard noir, dépourvue de tout sentiment a part cette haine sauvage qu’il projette sur on ne sait qui. Ces yeux qui semblent changer de couleur à chaque mot relativement rare qui sortent de la bouche de ce fantôme ambulant. Cet adolescent est l’ombre incarnée. Plus froid que la glace, plus dure que le métal. C’était ce jeune homme qui était le sujet de toutes les questions que la Mizukage se posait. Dans son sommeil celle-ci remue, elle revoit le passage de l’arrivée de Yuurei chaque nuit.

C’était un jour aussi sombre que la nuit. Cependant les nuages semblait retenir leur pluies et a la place avait déversaient ces véritable cascade des cieux par une épaisse brume aussi dense que du coton. Ce jour-la Shizue venait de réussir se premiers pas sur la terrasse au bord du fleuve de Kiri. Son père la prit dans ses bras et la serra contre son cœur en la complimentant sur ses efforts. Soudain, le fleuve sembla se taire, la brume s’écarta du cours d’eau laissant apparaitre un panier. Il dériva jusqu’au bord et Shizue regarda sa mère arrêter le panier puis le rapporter sur la berge. La mère ôta le voile qui cachait le contenu du panier. Et soudain sous leur yeux apparu une petite tête qui semblait inoffensive. La mère sourit et prit le garçon d’à peu prés le même âge que sa fille. Soudain elle aperçu un parchemin dans le panier d’osier. Elle lut les inscriptions qui étaient marquées dessus.
« Cet enfant ou plutôt monstre se nomme Yuurei, il fait partit du clan secret des Yami si vous le retouvez chez vous tuez le ou faites le disparaitre car au plus profond de lui il garde un bien puissant pouvoir… »
La mère montra le mot au père. Ils jugèrent ces propos cruel et décidèrent de garder l’enfant. C’est ici que se finit le rêve de Shizue. Elle adore son frère adoptif malgré ses différences et elle-même n’a jamais découvert le pouvoir cacher de Yuurei. Elle se retourne une fois de plus au milieu de ses draps. Soudain tout s’arrêtent. Dehors le tonnerre gronde. A la lueur d’un éclair les ombres des objets prenne des formes de fantômes et puis soudain plus rien. Seul le bruit de la grande horloge de la chambre : TIC…TAC…TIC…TAC. Et soudain voila encore une fois la foudre qui tombe, dans la chambre baignant pendant une seconde dans la lueur on aperçoit une silhouette noire aux yeux brillant qui s’avance vers le lit de la jeune fille. C’est la que de nulle part sort une musique...douces mais engoissante, devenant de plus en plus horrible et effrayante.

L’ombre se penche sur la jeune fille plus prés, plus prés. Elle ouvre la bouche des crocs sortent et : «TCHAC ». Les crocs se referment sur le cou de la jeune fille, tachant les draps immaculés de marques de sang.
Tout s’arrêta. Yuurei recouvrit les yeux. Il avait repense a son enfance et a sa chère sœur. Il se trouvait dans une foret du pays du riz, dans les environs d’Oto. Il était partit il y a quelques jours de cela de Kiri. La raison de ce départ …il n’en avait pas vraiment mais il justifie celui-ci en disant que si sa malédiction se réveille alors il ne devait pas la faire exploser dans Kiri. Il avait donc quittait le village et avait campait plusieurs kilomètres plus loin. Le foret était noire e effrayante. Mais les bêtes qui y rodaient faisaient office d’enfant de cœur compare a yuurei. Le ninja éteignit les dernières braises de son feu en faisant bien attention de ne laisser aucunes traces. Il se leva, rapatriât ses affaires et continua sa longue route. Son ventre était de plus en plus vide, il était en train d’utiliser ses dernières ressources. Yuurei n’était pas un goinfre ou un gourmand, mais c’était un assassin, un chasseur de primes et les individus comme lui savaient que le ventre vide, on ne pouvait se concentrer, et sans ce concentrer on ne pouvait réfléchir et sans réfléchir on perdait à coup sur. Yuurei s’arrêta donc et se cacha dans un buisson en attendant une proie. Il posa sa main au sol et dit discrètement :

«Sasetsu Kyuu ! »

De ses manches, une poudre argente et sombre sortit. Du métal, la terrible affinité secrète : KINTON. Yuurei attendit donc. Au bout d’un quart d’heures, il entendit un bruit dans les buissons qui se situent à quelques mètres de lui. Yuurei s’allongea sur le sol et attendit la, tapit dans l’ombre. Soudain, un petit lièvre à la fourrure rousse foncée sortit des bosquets. Yuurei tendit la main et serra le poing. Et tout se passa très vite. Le lièvre se retrouva encercle par des épines de métal et avant même qu’il ait pu bouger , les fils de métal qui s’étalait par terre se redressèrent d’un coup , coupant l’animal profondément puis des pics de métaux apparurent et s’enfoncèrent dans la chair du mammifère. Il prit le lièvre mort et continua de marcher. Si vous n’avez jamais vu Yuurei manger alors vous êtes aussi des chanceux. Il ne mange comme un proc ou comme un certain Choji, mais la malédiction de son clan peut lui permettre de pomper le sang et le chakra de son adversaire, tel un vampire. Il fit de signe de doigts et soudain, il y eut un craquement au niveau de sa bouche, Ses molaires devinrent plus pointues et ses canines s’allongèrent. Il ouvrit le bouge et planta ses dents dans la chair de l’animal. Puis dans la clairière, on entendit un long bruit de succion. Apres quelques minutes il se releva et jeta le corps vide de sang dans les buissons.

**Faut vraiment que je trouve un moyen de me contrôler quand je mange…sinon je vais être bannis de tout les villages**

Se dit-il en essuyant sa bouche. Il fouilla dans sa poche et sortit un petit papier, le Kage d’Oto la lui avait envoyé, il prétendait le connaitre et voulait qu’il le remplace. C’était assez direct mais Yuurei à la tete d’un village aurait plus de chance de rembourser ses dettes envers Kiri que ci il agissait comme un déserteur. Quand il releva la tete, il était arrive, devant lui, deux énormes portes noire avec marque dessus, la note de musique représentant le village du son. Yuurei s’approcha des portes, présenta la lettre au gardes et pénétra dans Oto. Quand il arriva tout le village était en deuil, des bouts de tissus noirs pendaient au portes, des ninjas circulait avec des capes noirs et les citoyens eux même était en noirs. Yuurei compris …le Rizukage n’était plus. Il avança toujours avec ce regard imperceptible et infatigablement froid. Il passa devant les maisons. Tout les gens pleuraient. Yuurei arriva devant le grand temple de l’Tôlage. Il entra. Sur son passage les têtes se baissées avec respect, on chuchotait de bréviaires a bréviaires : »C’est donc lui le nouveau…il a l’air plutôt d’un mort que d’un Kage…pouvons nous lui faire confiance …mais oui regardez son visage c’est un homme fait pour la gloire. » Yuurei passa sans même prêter attention aux commères puis il monta plusieurs étages et entra dans le bureau. La, sa secrétaire l’attendait. C’était une jolie femme, aux formes généreuses, au teint blanc, à l’ œil sur quoiqu’un peu fougue, pleine de jeunesse et de force. De longs cheveux noirs comme les sables dans les tréfonds de l’océan. Yuurei posa un regard discret sur celle la et envoya son manteau sur le meuble prévu a ce dessein. La jeune fille s’avança.

« Bonjour…Rizukage-sama…je suis Kimuko…votre secrétaire…je… je serais ici pour vous aider…si vous avez quelques questions...quoi que ce soit …a je dois vous prévenir …il faudrait que vous fassiez un discours aux habitants...histoire de les mettre en confiances. »

Dit-elle en rougissant. Apparemment le cote beau garçon de Yuurei avait déjà fait son effet. Mais celui-ci lui répondit avec une voix si glacée, que la jeune fille compris que ce ne serait pas avec lui qu’il fallait faire les yeux doux.

« Je suis Yuurei…Yuurei Yami… votre ancien chef m’a envoyé cette lettre …je vous remercie de cette confiance en revanche pour le discours …je rédigerais un texte que vous lirez…je ne suis pas d’humeur à remplir ces formalités… »

La jeune fille acquiesça et s’éclipsa sans mot. Yuurei s’installa au bureau, lu tout les documents, prit connaissance de la gérance de l’économie du village, des récents problèmes et conflits puis se mit à rédiger son discours. Quelques minutes plus tard, il ferma le codex dans lequel il avait écris et le remit a Kimuko. La jeune fille pris connaissance du texte et lança un regard d’admiration. Elle n’aurait jamais cru que des mots aussi compatissants auraient pu sortir de la plume d’un homme comme lui. Yuurei la regarda puis l’accompagna jusqu’au balcon ou il resta derrière a écouter. La jeune fille commença :

« Voici le discours du nouveau Rizukage…il ne veut s’exprimer donc je le ferais a sa place en lisant ce texte écris de sa main : Cher habitants, je tient a m’excuser de ne pouvoir énoncer ce discours en personne, je ne vous cacherez rien…jeune connais aucunement Oto ni son Kage défunt il y a peu de temps … mais je suis sure qu’en quelques semaine ce village sera devenu ma vrai demeure et ma nouvelle famille car a quoi bon vous le cacher...je suis un orphelins qui fut abondonne nourrisson a Kiri…mais peu importe qui je suis …ce qui compte c’est ce que je vais faire…ce que je vais faire …c’est rendre a Otot le service qu’il m’a fait en m’accueuillat ici , rendre ce village déjà impressionnant encore plus beau et fructueux… maintenat tout ce qu’il peut me manquer ‘est votre confiance ..Je n’ai pas l’habitude de me reposer sur les autres …je suis assez solitaire …mais gouverner un village et différent que de gouverner une vie…dans une vie il ya toujours plusieurs chemins qui sont tous bons car vous êtes seuls et vous n’avez donc pas à vous préoccuper de savoir si ce ne sera pas difficiles pour vos congénères. Tandis que gouverner un village…il faut savoir penser aux autres…et il n’y a qu’un seul choix possible et simple pour tout le monde… »

Apres ces quelques mots il y eut un silence. Et soudain, un homme se mit à applaudir, deux personnes le suivirent puis tout un groupe et bientôt tout le village se mit à louer Yuurei de remerciement de félicitations et autres. On entendait la foule qui criait : « HOURRAAAA VIVE YUUREI …IL SAUVERA NOTRE VILLAGE OUAIIIIS ! ». Yuurei ne sourit même pas et rentra dans son bureau avec Kimuko. La jeune fille le félicita. Yuurei s’installa à son bureau et dit :
« Tu sais quoi…je crois que toi et moi on va faire du bon boulot.mais ne pense meme pas a flaner…on va avoir du pain sur la planche. »
Elle lui sourit en rougissant et lui répondit :

« D’accord Rizukage-sama. »